Conseils, réflexions, ...
Pourquoi les examens sont sources de stress et comment limiter ce stress ? Tout le monde à le trac, l'angoisse d'un examen ou d'un oral, comme un acteur avant un tournage ou une pièce de théâtre,
tout le monde stresse avant et pendant un examen, mais tout le monde ne maitrise pas son stress de la même manière !
Sachez que le stress et l'angoisse se maîtrisent, apprenez donc à être un peu plus relax
avant de passer vos examens, ou bien un entretien d'embauche.
Si on ne peut pas détruire le stress, il faut vivre avec, savoir le comprendre pour mieux le maitriser.
Pourquoi les examens ou entretiens sont-ils des sources
de stress ?
Examens, entretiens, vous êtes souvent confronté à des moments de stress où vous vous demandez si vous allez être à la hauteur.
Mais tout d'abord pourquoi stress-t-on avant des épreuves
d'examen, ou pour prétendre à un contrat d'embauche ? Évidemment parce que ces examens sont des enjeux dans votre cursus, et aussi parce que vous allez être jugé, noté. De même pour un entretien d'embauche, vous
serez stressé surtout parce que vous savez que les recruteurs ont des exigences élevés et que vous allé être jugé au moindre détail, vous devez donc être à la hauteur et faire bonne impression. Pas
évident quand on est jeune et qu'on débute !
Ces moments clés de votre vie sont des moments forts en émotions car ils impliquent un jugement de votre personne et de l'image que vous pouvez dégager de vous... autant
d'opportunités pour être jugé et mesuré à d'autres par des personnes extérieures que vous connaissez pas ou mal. Le reflex humain est de ne pas aimer des moments de tensions qui implique le regard extérieur sur
votre personne.
Donc, conclusion, le stress, c'est normal, le stress est issu de votre envie de réussir, c'est donc positif, sans stress il n'y a pas d'envie de se surpasser ! Il serait anormal de pas stresser !
Comment maitriser le stress des examens ?
Avoir une vie équilibrée
(dormir, manger et faire du sport) - Vous devez d'abord avoir une hygiène de vie importante. Et pour cela prendre soin de vous, super bien dormir ( fatigue = énervement = stress), avoir une alimentation équilibrée
(légumes, viande, poisson, céréales, pas trop de café), faire du sport (très bon pour libérer ses tensions : le sport libère une hormone naturelle appelée endorphine ayant la particularité d'agir
sur le moral et de procurer une sensation de bien-être), ou encore s'aérer l'esprit (regarder une série, un film, voir un ami, de la famille) avant une période dense en examen, ou même un entretien d'embauche important. Vous
devez donc vous « économiser » pour mettre toutes les chances de votre côté d'avoir un corps en pleine santé. De même, se relaxer vous permet, bien entendu, d'aborder cette étape d'une manière
plus sereine.
A bannir : tabac, drogues, régimes, guronzan, sauter un repas, faire une nuit blanche...
Relativiser ce qui vous arrive - Vous devez prendre du recul sur les échéances
qui arrivent : rater un examen ne vas pas forcement faire de vous un râté, vous pourrez toujours vous rattraper ou changer de voie, il y a toujours des solutions ! Vous n'êtes pas en train de jouer votre vie sur chaque examen, prenez les
étapes les unes après les autres. Aussi même si vous pensez que votre examen est le plus important de toute votre vie, vous n'êtes pas Jack Bauer, et la planète entière ne dépend pas de toute vos actions, relax...
vous aurez toujours une seconde chance.
Positiver ! - Plus vous aurez l'air sûr de vous lors d'un entretien, ou bien concernant un examen, plus la chance vous sourira. Surtout avant de débuter une étape
importante ou bien un examen, vous devez penser « positif » c'est à dire que vous devez réfléchir aux éléments qui vous ont apporté quelque chose de positif, valoriser votre image et non pas réfléchir
à des échecs. Vous devez partir gagnant et essayer de faire de votre mieux. L'échec n'a jamais été valorisant, ni stimulant pour avancer. Pensez plutôt à tirer de vos expériences positives, des ressources
pour vous rassurer.
Le but est donc de sortir du cercle vicieux de l'échec vers l'échec, c'est à dire qu'en anticipant une situation négative, on la crée de toute pièce. Donnez-vous des objectifs - Étape par étape, examen après examen, ne regardez pas l'ensemble des examens qui arrivent mais regardez les un par un, avec méthode chaque petite étape
parait plus accessible. Vous allez maintenant tout mettre en jeu pour positiver et aller de l'avant. Pour cela planifiez vos objectifs, ce qui vous permettra d'y voir plus clair dans vos démarches personnelles. Faites vous un planning, cela vous permet
d'être organisé : planifiez vos révisions ou préparez votre entretien en vous renseignant sur l'entreprise qui vous reçoit, les codes en vigueur dans ce secteur d'activité etc.
Le Jour J
- Ayant très bien dormi, vous avez la patate, le sourire... la Baraka ! (la bénédiction des dieux de l'examen)... Dès le petit dej, faites le plein des batteries avec des vitamines (jus d'orange, fruits...), mangez encore équilibré
(céréales, jambon), mais surtout ne révisez pas (jusqu'à 2 heures avant l'examen... sinon tout se mélange et vous allez vous affoler pour rien). Préparez vos affaires (stylos, calculette, bic 18 couleurs) si nécessaire,
emportez de l'eau, des mouchoirs, du chocolat... et votre t shirt porte bonheur ! Souriez... vous allez réussir !
Pour un entretien, imaginez vous à la place du recruteur, lui aussi à le stress de vous rencontrer et
d'être à la hauteur pour mener à bien l'entretien ; si vous êtes convoqué c'est que votre CV l'intéresse alors vous êtes déjà parmi les meilleurs !
Votre entourage
- Certes, vos parents ou des proches peuvent effectivement vous mettre une certaine pression avant que vous passiez vos examens, ou que vous ayez un entretien. Apprenez à les rassurer surtout, ils angoissent pour vous, c'est aussi humain, il faut faire
avec... ne coupez pas tous les ponts avec tout le monde... vous avez besoin d'un regard extérieur, des conseils pourraient être judicieux, mais n'écoutez pas à 100% ce qu'on vous dit, sachez composer
SOURCE:http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/examens-entretiens-comment-gerer-son-stress.html
C’est le nouveau mal du siècle. Une course à la réussite pour avoir des enfants brillants, épanouis, gentils, bilingues et nourris au bio… Nombre de parents épuisés et culpabilisés implosent sous le poids de ces injonctions. Et si on lâchait prise ?
« Mais vous n’avez pas de curcuma bio ? » Il y avait dans le ton de la supernounou, ce matin-là, une sincère surprise et un brin de reproche. Bénédicte ne s’est pas démontée : « Eh bien non, il n’y a pas de curcuma bio ni de purée de légumes maison dans le congélateur. En revanche, il y a un panier de linge qui déborde dans la salle de bains ! » Elle a déposé le petit Lulu dans les bras de la nanny sidérée et a refermé la porte derrière elle, fière et soulagée d’avoir, pour une fois, tenu tête, via la jeune Lily, à tous les donneurs de leçons de ce début de siècle.
Le culte de la mère parfaite ne date pas d’hier, mais il se cantonnait jusqu’ici à la sphère intime. Aujourd’hui, réussir ses enfants est devenu un devoir social. Hors la performance, point de salut, pour l’éducation de nos enfants comme dans tous les domaines de nos vies. « Parentalité positive », « éducation bienveillante »… Les nouvelles mères (et les nouveaux pères) jonglent avec des concepts qui mettent la barre toujours un peu plus haut. Sans parler des réseaux sociaux, où c’est le marathon du parent le plus exemplaire. Ces enfants qui ont été voulus, programmés, pas question de les « rater ». Même pour vendre des poussettes et des tables à langer, une grande enseigne de puériculture affiche : « Réussir son bébé »…
La tyrannie de l’exigence
« Partout on doit faire mieux et plus, souligne le philosophe Fabrice Midal (1). Comme si le mantra de notre société était “Ça ne sera jamais assez”. Au travail comme avec les enfants, le burn-out est la maladie de ceux qui veulent répondre à cette exigence de la société, l’idée qu’il faut se sacrifier. Ils veulent tellement bien faire qu’ils n’écoutent plus ce qu’ils vivent ni ce qu’ils ressentent. C’est de la maltraitance envers soi-même, une instrumentalisation de soi. Les gens qui font un burn-out sont mus par les meilleurs sentiments. Mais souvent ils s’entendent dire, en plus, que c’est leur faute : ils n’avaient qu’à mieux contrôler leurs affects. Alors qu’ils n’ont fait qu’introjecter la pression de la société. »
Mais la pression est tellement intégrée que ce sont désormais les parents qui l’entretiennent entre eux. « C’est une vraie compétition, décrit Élise, 38 ans, mère de trois enfants. Il faut que tout fonctionne partout ! À la sortie de l’école, au parc, sur Internet, c’est l’ère de la famille Ricoré, autour d’enfants rois qu’il faut rendre heureux à tout prix. Quitte à mettre son couple et soi-même entre parenthèses. S’oublier à ce point, c’est casse-gueule ! Avec plein de diktats qui changent tout le temps, comme pour le corps parfait. “Quoi ? Tu le mets à la cantine ? Mais tu as vu ce qu’ils mangent !” J’ai vu un groupe de parents faire une descente à l’école pour demander de supprimer le gluten. D’autres sont tellement choqués que leurs enfants ne fassent “rien” au centre de loisirs qu’ils ne prennent plus que des baby-sitters anglo-saxonnes… Le maître mot, c’est les “stimuler”. Et s’ils ne sont pas super heureux, c’est que l’on a tout raté. Le pire, c’est qu’il y a aussi la mode inverse : celle des Bad Moms (2). Du genre “qui regarde la fin de sa série pendant que bébé pleure dans son lit”… Dans les deux cas, il faut que ça devienne un spectacle, un modèle. De quoi devenir schizophrène ! »
Les images de la réussite
« Ce qui m’a sauvée, c’est d’avoir la dose d’égoïsme nécessaire, et de ne pas me mettre la pression, résume-t-elle. Au troisième enfant à plus de 40 ans on a du recul – le regard des autres, on s’en moque ! Mais c’est difficile pour les jeunes mères d’échapper à cela. Je vois très bien l’évolution en vingt ans, entre ma première fille et mon petit dernier. Les livres, les émissions… Le spectre du “bon parent” rôde partout. Et puis les réseaux sociaux ! Les parents y exhibent des enfants “réussis” qui parlent trois langues à 6 ans, pratiquent le violon, le tir à l’arc et les échecs… Il faut voir Facebook au moment des résultats du bac. “Le mien a eu mention très bien”, “le mien, seulement bien !” Et le nôtre, alors qui n’a rien eu du tout ? »
Désormais les mercredis virent au cauchemar : sport, activités artistiques, cours de langue… « On a peur du vide, souligne la psychanalyste Sarah Chiche, alors qu’il est si précieux pour un enfant d’avoir du temps pour inventer, observer, devenir impatient de grandir. On est pris au piège de vouloir non seulement l’enfant le plus adapté possible, mais de préférence un peu plus que les autres, meilleur. Il est devenu une préoccupation centrale, le signe extérieur de réussite de ses parents. »
Même organiser un anniversaire demande aujourd’hui des talents de maître de cérémonie. « Il faut voir les cartons d’invitation, raconte en riant Camille, 34 ans, mère d’un petit de 6 ans. La dernière fois, Anthony a reçu une carte Pokémon personnalisée ! À la fête, il y avait des ballons qui libèrent des bonbons quand ils claquent. Il est même reparti avec des cadeaux ! Quand je pense que pour son anniversaire à lui, j’étais seule avec trois gamins… Mais sans complexes : ils se sont éclatés ! »
La démission impossible
Dès la grossesse, la course est lancée. Comment faire un bébé zen, accoucher sereinement, allaiter sans souci… La liste est longue des how to qui jalonnent la vie d’une mère, des injonctions – souvent contradictoires – et des images d’Épinal où la vie des autres a l’air si facile et si radieuse.
« Je suis toujours épatée, sur Instagram, note en souriant Astrid, 32 ans, par cette maman de huit enfants, belle comme le jour, qui vit avec son mari au milieu des vignes et qui publie des posts tous plus idylliques les uns que les autres. Je la revois, juste après son dernier accouchement, nickel dans son lit, belle et maquillée comme pour une pub. Moi, j’étais enceinte, les pieds gonflés par la rétention d’eau… »
Pas facile de rester dans la course et de garder le sens de l’humour. Celles qui craquent, et que l’on retrouve – de plus en plus nombreuses – dans les cabinets de psy, n’ont plus aucune distance, elles croulent sous l’immensité de la tâche, sans une seconde à elles, persuadées d’être les seules dans leur cas.
Un mécanisme proche du burn-out au travail. « Toutes les études confirment le parallèle, explique Moïra Mikolajczak (3), docteur en psychologie, qui a consacré des années de recherche à ce sujet. Trop de stress accumulé trop longtemps, trop de responsabilités, trop d’engagement personnel… Résultat : épuisement physique et émotionnel, perte d’efficacité, distanciation affective. Mais aussi problèmes de sommeil, consommation d’alcool, plaintes somatiques… Et même pas la perspective de pouvoir démissionner ! »
Certes, les plus vulnérables sont les plus minutieu(ses)x, les plus obsédé(e)s de performance, et celles et ceux qui ont quelque chose de leur propre enfance à réparer. « Mais n’importe qui est susceptible de craquer, affirme Moïra Mikolajczak, quels que soient l’âge, le milieu, le nombre d’enfants (et leur âge)… » Elle-même y est passée.
« Le premier réflexe, pour s’en sortir, c’est de reconnaître qu’on est victime de cette pression, conseille Fabrice Midal. Constater ce qui se passe sans honte ni culpabilité. C’est notre société qui conduit au burn-out. Ensuite, se foutre la paix ! Même pas se dire qu’il faut se détendre ou s’occuper de soi. Non, c’est justement parce que l’on est trop appliqué à suivre des injonctions que l’on s’épuise. Il faut sortir de l’idée “Si je faisais quelque chose, ça irait mieux”, et trouver une manière de faire qui ne réponde pas à la pression. Faire comme on le sent, même si c’est imparfait. Le mythe de la perfection est écrasant. Être humain, c’est faire des erreurs, ne pas être parfait. »
Accepter l’imperfection
Bonne nouvelle, dont on peut trouver la version joyeuse et vécue dans C’est décidé, je suis fabuleuse. Petit guide de l’imperfection heureuse (4), d’Hélène Bonhomme, 30 ans, mère de jumeaux de 4 ans et demi, qui a créé son blog (fabuleusesaufoyer.com) rien que pour ça : se sortir elle-même du tunnel et secouer toutes celles qui sont encore à l’intérieur. « Je suis ravie de raconter mon histoire. C’est une histoire normale, explique-t-elle, avec un superconjoint qui a cherché à m’aider mais qui ne comprenait pas ce qui m’arrivait. J’avais vraiment plongé, et je peux témoigner qu’on s’en sort, et même plus forte. Nous ne sommes ni parfaites ni indignes. Ni toutes-puissantes. On n’arrive pas à tout faire, et c’est normal. J’ai accepté ma part de vulnérabilité et mon droit à l’erreur. Je me suis réconciliée avec moi-même. Avec le temps que j’ai dégagé pour moi (en acceptant de mettre mes petits à la garderie), j’ai construit cette communauté (30 000 visites par mois), à qui je répète inlassablement : “Profitez de ce passage à vide pour vous questionner, vous recentrer. Réinventez votre vie.” » Qu’on se le dise, comme elle se plaît à le répéter : telles que nous sommes, nous sommes simplement fa-bu-leuses.
Source : http://www.mon-psychotherapeute.com/burn-out-parental/
Avec enthousiasme ou bon gré mal gré, les jeunes ont pris –ou repris– le chemin de l’école. Après la longue pause estivale, le temps est venu de retrouver les camarades de classe, de rouvrir les cahiers, de faire la connaissance d’un nouveau professeur ou de retrouver l’ancien. Un moment de l’année qui n’a rien d’anodin, et qui peut soulever des appréhensions voire des angoisses chez les enfants.
L’angoisse de la séparation
La rentrée a un goût tout particulier pour les plus petits, ceux qui commencent l’école. Chez les 4 et 5 ans en effet, la part d’inconnu est grande et l’anxiété possiblement plus importante. «Certains enfants sont confrontés à l’angoisse de la séparation d’avec leurs parents, ou d’avec la mère, en particulier. Ce sentiment est souvent peu verbalisé et peut se manifester durant les premiers jours voire semaines d’école», explique le Pr Stephan Eliez, directeur de l’Office médico-pédagogique de l’Etat de Genève. L’expérience peut s’avérer plus complexe pour les enfants qui n’ont pas fréquenté de crèche ni expérimenté la vie en communauté auparavant. «En général, les enseignants des petites classes sont aguerris à la difficulté de se séparer des parents pour entrer dans un monde inconnu. Et dans la plupart des cas, cela se passe bien», rassure Stephan Eliez.
Réduire la part d’inconnu
Pour bien accompagner son enfant, le spécialiste conseille aux parents de lui montrer sa future école, en allant dans le préau avant la rentrée, ou de faire le chemin de l’école avec lui, de mettre en place peu à peu des rituels en lien avec l’école. Lui donner une «marche à suivre» en lui expliquant à quoi cela sert, ce qu’on y fait, est utile pour réduire la part d’inconnu. «Tout ce qui permet à l’enfant d’anticiper, de se projeter et de construire sa propre représentation sera pour lui rassurant. Il faut veiller également à lui donner une vision positive de l’école, un lieu régi par une série de règles, un endroit où on peut apprendre, se développer, se faire des amis». Le spécialiste insiste sur l’importance de ne pas minimiser les inquiétudes de l’écolier en herbe en formulant des phrases du type «Ce n’est rien», «Tout le monde est passé par là», qui n’aident pas et qui peuvent, à l’inverse, creuser sa crainte de ne pas être à la hauteur.
Epreuve pour les parents
Mais la rentrée scolaire peut aussi être une épreuve pour les parents eux-mêmes, en particulier si c’est leur premier enfant qui commence l’école ou s’ils n’ont pas été scolarisés ici. «C’est alors une découverte et un grand changement dans l’organisation familiale». Mais aussi, et c’est inévitable, les parents rejouent à cette occasion leur propre expérience scolaire, avec ses joies, ses succès, mais aussi ses difficultés et ses angoisses. Aussi, il vaut mieux éviter de partager ses mauvais souvenirs et essayer de maîtriser son anxiété, pour éviter d’augmenter celle de sa progéniture: «Car l’enfant est extrêmement sensible à l’état affectif et émotionnel de ses parents. C’est un réflexe propre aux mammifères, utile pour affronter un danger», rappelle Stephan Eliez.
Bien accompagner son enfant dans cette nouvelle expérience, c’est aussi veiller à être en relation avec lui, profiter des moments anodins (préparation du sac d’école, fourniture des cahiers, etc.) pour échanger sur la vie de l’école, l’écouter parler de son monde. Un amour inconditionnel, une écoute pleine d’empathie et dépourvue de jugement lui permettront de se livrer sans fard, ce qui est essentiel en cas de difficultés.
Inégaux face au stress
Pour la plupart, la rentrée scolaire se passe sans encombre. Mais tous les enfants ne sont pas égaux face au stress, en raison de facteurs génétiques et individuels. Il convient d’être particulièrement attentif aux enfants ayant eu des problèmes physiques pendant les premières années de vie ou qui sont psychiquement plus vulnérables. Pour les plus grands, les expériences des années précédentes peuvent fragiliser.
La rentrée peut être particulièrement éprouvante pour les élèves qui ont des difficultés d’apprentissage (dyslexie par exemple), qui sont confrontés à leurs limites intellectuelles, qui ont le sentiment de ne pas être à la hauteur ou qui ont subi du harcèlement de la part d’autres camarades.
En cas d’angoisse prononcée, de pleurs, de symptômes physiques tels que maux de tête, de ventre, face à une attitude de retrait ou si les difficultés à se séparer persistent au-delà de 5 à 6 semaines après la rentrée, consulter un spécialiste (psychologue par exemple) peut être utile. Une ou deux séances suffisent parfois à apaiser l’enfant.
Paru dans le Quotidien de La Côte le 23/08/17.
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